La presse en parle
L'Humanité
Vincent Duclert, Premiers combats
« "À l'heure où j’écris, souligne l’historien, une génération s’en va", sans assurance aucune que ce « Plus jamais ça » sera tenu. Car depuis plusieurs années maintenant, en Europe et en France, "l’expression antisémite" se répand. [...] Or, il existe encore un "déni", résultant à la fois d’une faute morale et intellectuelle, mais aussi parfois d’un "optimisme démocratique", qu’il est temps de déconstruire et de dénoncer radicalement. »
Cynthia Fleury, L'Humanité, du 26 au 28 novembre 2021
Les Échos
Xavier Gorce, Raison et dérision
« Avec rigueur et honnêteté, Xavier Gorce tente de sauver le dessin de presse, cet art unique de la distance ouvrant au rire, à la réflexion et
à l’échange. Et c’est un peu comme s’il fallait réapprendre à être choqué sans immédiatement couper la langue, ou la main, dans un élan de barbarisme se prenant pour un ange pur, de celui qui aura osé un propos
potentiellement blessant. »
Mathieu Laine, Les Échos, du 11 au 12 juin 2021
Les Inrocks
Philippe Videlier, Plaidoyer pour les chiens, bâtards, fils de chiennes
« Le tract de Videlier est un régal d’archives et de recherches
instruites, mais surtout à la chaude lumière de Montesquieu qu’il cite (Les Lettres persanes),
un bonheur de conte philosophique doublé d’un joyeux labyrinthe de
digressions souvent hilarantes (de Dario Moreno à Charlton Heston) qui
ne distraient pas du propos (la dictature et ses grotesques) mais
l’augmentent. »
Gérard Lefort, Les Inrockuptibles, 6 mai 2021
L'Obs
Christian Thorel, Essentielles librairies
« Christian Thorel, qui batailla aux côtés de Jérôme Lindon pour
l’instauration du prix unique du livre et le vote, en 1981, de la loi
Lang, est resté fidèle à ses principes et ses idéaux. Il les expose dans
Essentielles librairies, livret corrosif et poétique où il pratique clairement la politique des auteurs. »
Jérôme Garcin, L'Obs, 29 avril-5 mai 2021
Socialter
Olivier Assayas, Le Temps présent du cinéma
« "Nous sommes clairement dans une période de mutation et la pandémie est apparue à un moment de mise en crise du cinéma lui-même. Qu’est-ce que qui va ressortir du shaker, qu’est-ce qui va continuer à tenir debout ? Difficile de répondre. Le cinéma est vivant tant qu’il a ne serait-ce que le désir, le besoin de se réinventer. Tout cela peut produire des débats sur lesquels chacun a ses idées mais au moins la question se pose, plus que dans d’autres domaines artistiques. Le cinéma tangue, il est brutalisé par des courants qui peuvent être difficiles à naviguer mais il reste cette vitalité-là."
À combien de crises le cinéma a-t-il survécu ? Secoué au fil de son histoire par le parlant, la télévision, le magnétoscope, le piratage, le voici désormais en prise avec l'ubiquité des plateformes et la fermeture des salles consécutive aux confinements. Dans Le Temps présent du cinéma, écrit peu avant la pandémie, le réalisateur Olivier Assayas se montre très critique sur ce qu'est devenue l'industrie du cinéma, tout en refusant de céder au fatalisme. »
Entretien avec Olivier Assayas, propos recueillis par Vincent Gautier, Socialter, avril-mai 2021
Les Inrocks
Christian Thorel, Essentielles librairies
« À la croisée de l'essai et du témoignage, le libraire Christian Thorel
revient sur sa carrière, les évolutions de son métier et formule un
beau plaidoyer en faveur des librairies indépendantes. »
Amélie Quentel, Les Inrocks, 21 avril 2021
La Dépêche du Midi
Christian Thorel, Essentielles librairies
« Pour moi, l’idée d’un tract, c'est de poser des questions et de donner des pistes. Je voulais témoigner de l’idée d’héritage, de cesser de voir les choses en rupture générationnelle mais en continuité. » Christian Thorel
« Livrés tels quels, non reliés, au prix d'un magazine, les numéros de "Tracts" sont faits pour être lus dans un seul élan avant d'être partagés, discutés, débattus. Après de prestigieux auteurs comme Régis Debray, Sylviane Agacinski, Arundhati Roy ou Étienne Klein, Christian Thorel nous propose une réflexion sur son métier. »
Entretien avec Christian Thorel, propos recueillis par Jean-Marc Le Scouarnec, La Dépêche du Midi, 16 avril 2021
La Montagne
Fabrice Humbert, Les Mots pour le dire
« Aujourd’hui je suis tellement choqué par le niveau du débat public – je
ne sais même pas si on peut parler de débat d’ailleurs, mais plutôt de
délire public – que je me suis senti convoqué en tant que citoyen. Je ne
comprends pas comment on peut se contenter de débattre uniquement au
travers d’insultes ou de la négation de l’autre. On va dans le mur. » Fabrice Humbert
Entretien avec Fabrice Humbert, propos recueillis par Florence Chédotal, La Montagne, 28 mars 2021
Les Inrocks
Barbara Stiegler, De la démocratie en Pandémie
« Un texte remarquable et acéré. En une cinquantaine de pages, l'autrice d'Il faut s'adapter décrypte finement la langue, l'imaginaire et les normes de ce nouveau monde. »
Mathieu Dejean, Les Inrocks, 15 février 2021
Le Monde
Barbara Stiegler, De la démocratie en Pandémie
« La peur comme moteur et unique justification des renoncements démocratiques exigés : ainsi se détricote une vie collective dont l'humanisme est retoqué comme un idéal désormais dangereux. Appuyée sur le discours scientifique, l'infantilisation des citoyens devenue levier de gouvernement ? On comprend que le manifeste qui appelle à la résistance secoue le lecteur, d'autant que, si la leçon est impitoyable, la nuance de l’argumentation la rend difficilement réfutable. »
Philippe-Jean Catinchi, Le Monde, 4 février 2020
Kaizen
Barbara Stiegler, De la démocratie en Pandémie
« Professeure de philosophie, spécialiste de Nietzsche, autrice, Barbara Stiegler s'empare des questions politiques en les reliant au vivant. Face au naufrage du néolibéralisme et aux crises qu'il engendre, cette passionnée de sciences nous invite à remettre de l'esprit critique et de la politique "dans tous les champs de notre vie" pour sortir de la "fabrique du consentement" et s'ouvrir à "l'imprédictible".»
Entretien avec Barbara Stiegler, propos recueillis par Pascal Greboval et Sabah Rahmani, Kaizen, janvier-février 2021
Libération
Barbara Stiegler, De la démocratie en Pandémie
Barbara Stiegler « propose de réveiller la démocratie, de faire circuler le savoir ("qui ne se capitalise pas, mais s’élabore ensemble"), de constituer des réseaux de résistance pour réinventer la mobilisation, etc. Bref, de refuser l’attentisme décrit dans L’Étrange Défaite de Marc Bloch : "Nous avons préféré nous confiner dans la craintive quiétude de nos ateliers." »
Frédérique Roussel, Libération, 30-31 janvier 2021
La Revue des Deux Mondes
Régis Debray, France laïque
« Défenseur, comme l’on sait, de l’école laïque, Régis Debray ne veut
pas qu’elle s’écarte de sa mission républicaine originelle en se
dénaturant en machine à choquer. Au-delà de l’école, c’est la société
tout entière – chrétiens, juifs, musulmans compris – qui doit renouer
avec l’apport civilisationnel de la politesse. »
> Lire l'entretien sur www.revuedesdeuxmondes.fr
Valérie Toranian et Marin de Viry, La Revue des Deux Mondes, 22 janvier 2021
FigaroVox
Régis Debray, France laïque
« Enfin une bonne, et même excellente mise au point sur cette affaire de caricatures. J’avoue que je désespérais de voir un intellectuel avoir le courage de faire autre chose qu’ânonner le catéchisme républicain. En outre, elle nous vient heureusement d’un laïc bénéficiant de tous les tampons requis, Régis Debray, qui dans un libelle bien tourné, (France laïque, chez Gallimard) plaide enfin pour un peu de retenue, et même de politesse dans notre rapport à autrui, en l’occurrence à des religions de tous horizons qui occupent tout de même le cœur et l’esprit de plusieurs milliards d’êtres humains qu’on ne saurait assimiler à des arriérés ou à des terroristes. »
Luc Ferry, FigaroVox, 9 décembre 2020
AFP
Didier Leschi, Ce grand dérangement
« "Forteresse" pour les uns, "passoire" pour les autres : aux fantasmes
et approximations, l’ancien préfet oppose une "mise au point" factuelle,
chiffrée, historique, qui balaye autant l’héritage colonial français
que les difficultés d’intégration. »
AFP, 19 novembre 2020
Les Échos
Didier Leschi, Ce grand dérangement
« Cette "mise au point", comme Didier Leschi baptise son court texte
publié dans la collection Tracts de Gallimard, s'avère claire et
salutaire. À mettre sous tous les yeux. »
Julien Damon, Les Échos, 19 novembre 2020
L'Obs
Didier Leschi, Ce grand dérangement
« Dans un essai choc, le directeur général de l’Office français de
l’Immigration et de l’Intégration dresse un état des lieux alarmant et
suggère des pistes pour améliorer l’acculturation des nouveaux arrivants
et remédier à leur ghettoïsation. »
Matthieu Aron, L'Obs, 19-25 novembre 2020
L'Opinion
Didier Leschi, Ce grand dérangement
« L’ouvrage compile une mine de données, alliant souci du détail et
perspective historique, à rebours des discours simplistes. »
Ivanne Trippenbach, L'Opinion, 19 novembre 2020
La Libre Belgique
Olivier Assayas, Le Temps présent du cinéma
« Assayas plaide pour une production indépendante – sur le modèle de
Schroeder et Rohmer avec Les Films du Losange ou de Truffaut avec les
Films du Carrosse. Et veut continuer à croire dans un cinéma exigeant
mais accessible au plus grand nombre. »
H.H., La Libre Belgique, 18 novembre 2020
Le Monde
Olivier Assayas, Le Temps présent du cinéma
« Pour le réalisateur français Olivier Assayas, "nous assistons au
triomphe des séries, de la diffusion des films sur des plates-formes
numériques et à la confiscation des écrans au service de franchises
réunies pour la plupart au sein du studio Disney dont l’hégémonie
semble désormais absolue", s'alarme-t-il cet automne dans son essai Le
Temps présent du cinéma. »
Nicole Vulzer, Le Monde, 14 novembre 2020
La Croix l'hebdo
Arthur Dénouveaux, Antoine Garapon, Victimes, et après ?
« L'écoute est une absolue nécessité et doit commencer par la compréhension des causes du silence. Pour certaines victimes, prendre la parole est l'aboutissement d'un travail intérieur ayant parfois nécessité des années, voire toute une vie. Ce point d'aboutissement pour elles est le point de départ d'un travail de justice, ce que la "cancel culture" tend à oublier, au risque de reconduire la violence et de brouiller leurs causes. » Antoine Garapon
Entretien, propos recueillis par Marie Boëton, La Croix l'hebdo, 13 novembre 2020
FigaroVox
Renaud Girard, Jean-Loup Bonnamy, Quand la psychose fait dérailler le monde
« "Plus le confinement sera long, plus le risque de troubles sociaux violents est important. Déconfinons de toute urgence !" Le confinement est une piètre stratégie pour lutter contre ce virus, analyse Jean-Loup Bonnamy. Il faudrait s’inspirer selon lui des pays asiatiques qui prônent le dépistage massif et l’isolement des seuls malades. »
> Lire l'entretien sur www.lefigaro.fr
Entretien, propos recueillis par Paul Sugy, FigaroVox, 6 novembre 2020
Les Inrocks
Olivier Assayas, Le Temps présent du cinéma
« Le réalisateur dresse un état des lieux du cinéma et de son état de
crise perpétuelle. Un regard acéré assorti de pistes de réflexion qui
prônent la liberté “d'inventer, de chercher et de se tromper”. […]
Assayas en appelle à une éthique du cinéma mais ne botte pas en touche :
parlant de lui, c’est-à-dire de ses films, il parle de nous,
inconscient collectif, rêve souvent cauchemardesque de notre société. »
Gérard Lefort, Les Inrock, 4 novembre 2020
Les Échos
Najat Vallaud-Belkacem & Sandra Laugier, La Société des vulnérables
« Ces "petites mains" de la vie de tous les jours forment la société du "care" que les auteures entendent promouvoir. Une façon de changer de regard dans notre perception de ce qui compte. Et aussi une forme d’alerte pour réfléchir aux inégalités qui divisent nos sociétés et qui risquent de grandement s’aggraver avec la crise actuelle. »
Marie Bellati, Les Échos, 16-17 octobre 2020
Le Monde
Philippe Forest, L'Université en première ligne
« Il serait facile, au nom du rejet de l'outrance, péché pas toujours mignon du monde universitaire, de prendre le désespoir de Philippe Forest pour une posture. On aurait tort, car ses arguments ne relèvent pas de la technophobie. De même, il ne rejette ni la démocratisation de l’université ni sa "professionnalisation" - terme désignant la nécessité de préparer les étudiants à l’emploi. Mais il refuse que cela compromette la mission de l’université, déjà mise à mal par un "modèle managérial" privilégiant les objectifs de réussite et de rentabilité. Outre ces critiques partagées par nombre de ses collègues, l’écrivain est particulièrement percutant lorsqu’il souligne que "mettre le savoir universitaire sur Internet revient à soumettre ce lui-ci à ses règles" et à déclencher un "saut qualitatif" irréversible, conduisant à "envisager spontanément le savoir à la façon d’un contenu qu’il s’agit de télécharger, puis de restituer". De la sorte, le cours se réduit à son avatar numérisé, devenu, aux yeux des étudiants, "sa valeur exclusive". »
Luc Cédelle, Le Monde, 15 octobre 2020
Politis
Najat Vallaud-Belkacem & Sandra Laugier, La Société des vulnérables
« Dans ce vif essai, les deux autrices, l'une ancienne ministre, l’autre philosophe, soulignent combien le combat pour l’égalité peut "s’identifier à la défense d'un projet de société qui, au nom de notre vulnérabilité commune, reconnaisse enfin une valeur au travail du soin et à la contribution de chacune plutôt qu’au pouvoir de quelques-uns. »
Politis, 15-21 octobre 2020
Usbek & Rica
Najat Vallaud-Belkacem & Sandra Laugier, La Société des vulnérables
« Le confinement n’a donné à voir qu’une dégradation des conditions de vie de ces invisibles premier(e)s de corvée. Pire : ces femmes, qui étaient déjà grandement privées de parole, l’ont été encore plus, aussi absurde que cela puisse paraître dans un moment où ce sont elles qui tenaient la société. Les émetteurs de discours, d’expertises, d’énonciation des priorités, de ce qui est juste ou de ce qui ne l’est pas, n’ont pas bougé d’un iota. C’était les mêmes, en encore plus homogène. Or leur accaparement, non seulement du récit mais aussi de la gestion de crise, étouffait toute possibilité d’appréhender cette dernière différemment, et notamment d’y répondre avec ce qu’on appelle l'éthique du care, c’est-à-dire le soin, l’attention aux autres, l’absence de négligence à l’égard des plus faibles, la considération pour la voix et les voix de chacun et la responsabilisation des citoyens face à cette pandémie. » Najat Vallaud-Belkacem
> Lire l'entretien sur usbeketrica.com
Entretien, propos recueillis par Vincent Edin, Usbek & Rica, 7 octobre 2020
L'Humanité
Najat Vallaud-Belkacem & Sandra Laugier, La Société des vulnérables
Dans leur opus commun, Sandra Laugier et Najat Vallaud-Belkacem désignent le désastre que ce mundus inversus (un monde de valeurs inversées) produit en détruisant notre héritage le plus précieux, à savoir la protection sociale. […] La modernité aura réussi cette gageure de faire perdurer l’ordre ancien en son sein, notamment en destituant la notion d’utilité sociale, non pour la faire disparaître, mais pour la rendre féminisée et donc gratuite : les bêtes de somme ont disparu, pas les bêtes de soin. »
Cynthia Fleury, L'Humanité, 2-4 octobre 2020
Art Press
Olivier Rey, L'Idolâtrie de la vie
« Venons-en aux questions plus fondamentales nées de la gestion de la crise Covid, qui touchent à la conception que l'on se fait de la vie. B.H. Lévy les a abordées dans son livre, des philosophes, des psychanalystes, des théologiens y ont répondu. De leurs interventions, j'en retiendrai deux, celles de Giorgio Agamben et d'Olivier Rey. Leur interrogation : la vie doit-elle être l'objet d'une idolâtrie ? Dit autrement : la vie doit-elle être une valeur, voire la valeur suprême ? »
Jacques Henri, Art Press, septembre-octobre 2020
MarianneTV
Patrice Franceschi, Avec les Kurdes
Alors qu'un rapport de l’ONU dévoile des exactions systématiques dans les régions kurdes occupées par les Turcs en Syrie, Patrice Franceschi, auteur de Avec les Kurdes, revient sur notre lâcheté vis-à-vis de nos alliés.
> Voir l'entretien sur MarianneTv
Entretien, propos recueillis par Kévin Boucaud-Victoire, MarianneTV, 19 septembre 2020
Le Figaro magazine
Patrice Franceschi, Avec les kurdes
« Franceschi expose avec une précision redoutable les phases qui nous ont conduits à abandonner puis à trahir sur l’autel de nos intérêts avec la Turquie ceux qui se tenaient debout quand tout le monde s’asseyait et se couchait. Mais il va plus loin et cherche à savoir ce que cette affaire dit de nous. Pourquoi notre pays accepte-t-il avec autant de facilité de vivre des "temps post-héroïques" (Gérard Chaliand) ? Pourquoi refuse-t-on le concept même de guerre et de conflit ? Pourquoi cultive-t-on avec tant d’ardeur le relativisme et la victimisation ? »
Jean-Christophe Buisson, Le Figaro magazine, 4 septembre 2020
Études
Étienne Klein, Le Goût du vrai
« La difficulté de l’acceptation de la science vient du paradoxe quelle cherche à dire le vrai, tout en pratiquant le doute méthodique. Et la société désire la véracité, tout en cultivant un certain scepticisme. L’auteur n’est pas naïf au point de penser que tous les scientifiques sont d’une parfaite honnêteté, mais il reste convaincu que la démarche scientifique reste le meilleur chemin vers une connaissance authentique du monde. »
François Euvé, Études, septembre 2020
Philosophie magazine
Étienne Klein, Le Goût du vrai
« Ma crainte, c’est qu’au motif que les sciences ne répondent qu’aux questions scientifiques, nous les délaissions ou relativisions leurs résultats. Nous risquons alors de nous retrouver avec un espace public où s’affronteraient de simples opinions » Étienne Klein et François Cassingena-Trévedy échangent sur le rôle de la confiance en science, en religion et dans nos sociétés.
> Lire l'entretien sur www.philomag.com
Propos recueillis par Alexandre Lacroix, Philosophie magazine, septembre 2020
Charlie Hebdo
Étienne Klein, Le Goût du vrai
« En ces temps de pandémie, [Étienne Klein] a un regard original et extrêmement salutaire sur la notion de réalité, le pouvoir des pseudo-experts et la façon de lutter contre les fake news. »
> Lire l'entretien sur charliehebdo.fr
Antonio Fischetti, Charlie Hebdo (entretien), 26 août 2020
Le Vif-L'Express
Étienne Klein, Le Goût du vrai
« Le philosophe des sciences décrypte la crise du coronavirus. Il pensait qu'il en découlerait une meilleure appréhension de la recherche scientifique. Il a dû déchanter : les discours des coronavirologues improvisés et les querelles d'ego entre scientifiques ont dominé le débat. »
> Lire l'entretien sur www.levif.be
Gérald Papy, Le Vif-L'Express (entretien), 20-26 août 2020
La Montagne
Étienne Klein, Le Goût du vrai
« Nous sommes dans une forme de relativisme absolu avec l’idée que tous les points de vue se valent, thèse contre laquelle je n’ai pas d’opposition, toutes les paroles devant être écoutées, mais, quand même, on donne une prime à celui qui parle le plus fort, avec le plus de conviction. Comme si la sincérité du propos était à mettre au crédit de la thèse défendue. » Étienne Klein
> Lire l'entretien sur www.lamontagne.fr
Entretien. Propos recueillis par Florence Chédotal, La Montagne, 4 août 2020
Le Figaro Histoire
Olivier Rey, L'Idolâtrie de la vie
« Dans un essai stimulant inspiré par la crise sanitaire, Olivier Rey montre que, réduite à sa dimension biologique, la conservation de la vie est devenue un objet de revendication pour des citoyens habitués à la prise en charge par l’État du moindre aspect de leur existence. »
Eugénie Bastié, Le Figaro histoire, août-septembre 2020
La Vie
Olivier Rey, L'Idolâtrie de la vie
« Provoquant lorsqu'il affirme que "c'est le bien supérieur de l'économie qui exigeait la mise à l'arrêt de l'économie", dérangeant quand il rappelle que la conséquence première de notre désir de préservation aura été de pousser "la solitude du mourant à son paroxysme", le mathématicien et philosophe interpelle sur nos contradictions les plus profondément ancrées. »
A.C., La Vie, 30 juillet-5 août 2020
LU Cie & Co
Tracts de crise
« Une série éphémère super intéressante, qui a été suivie par plus de 30 000 personnes durant les huit semaines de confinement et dont les textes se trouvent aujourd'hui réunis dans un gros volume […] Révélateur individuel et collectif, ce recueil fixe sur le papier désormais ces moments où on a été hors du temps […] Ces témoignages, coups de gueule, réflexions, variations... apparaissent dans leur agréable présentation originale. »
LU cie & Co, 26 juillet 2020
Politis
Jean-Noël Jeanneney, Virus ennemi
« C’est le plaidoyer d’un historien, qui vient souligner le rôle de l’État et son "surplomb salvateur" dans une crise sanitaire, mais aussi celui des générosités collectives et des "solidarités spontanées". Pour affronter, à la lumière du passé, les "inégalités ravageuses". Un message "civique", en somme. »
Politis, 23 juillet-26 août 2020
Ilissos
Jean-Noël Jeanneney, Virus ennemi
« 50 pages incitatrices à une réflexion qui dépasse l’instant pour rejoindre des enjeux fondamentaux permanents, notamment ceux des libertés et de la démocratie. Magistral ! »
Ilissos, juin-juillet 2020
Gestions hospitalières
Tracts de crise
« Le temps passe si vite que quelques semaines suffisent à en faire un témoignage historique, à feuilleter de temps en temps et à conserver pour les générations futures. »
Gestions hospitalières, juin-juillet 2020
Le Point
Régis Debray, Alignez-vous !
« Pour se remonter le moral, rien ne vaut un bon Régis Debray, c’est mieux qu’un alcool dur. Dans son dernier opus, Alignez-vous !, bijou d’ironie grinçante, le philosophe s’en prend à la phagocytose américaine des esprits, déjà prophétisée par la grande Simone Weil, qui annonçait en 1943, peu avant de mourir, que l’humanité risquait d’y perdre son "passé". »
Franz-Olivier Giesbert, Le Point, 23 juillet 2020
La Libre Belgique
Olivier Rey, L'Idolâtrie de la vie
« Pourquoi le coronavirus suscite-t-il notre effroi ? Olivier Rey consacre à cette question L’Idolâtrie de la vie, son dernier essai aux réflexions vertigineuses. »
Bosco d'Otreppe, La Libre.be, 15 juillet 2020
Marianne
Olivier Rey, L'Idolâtrie de la vie
« "Aucun gouvernement ne nous mettra jamais à l'abri de la survenue d'une calamité." Le mathématicien et philosophe Olivier Rey analyse la crise liée au coronavirus comme un symptôme de notre modernité malade. »
> Voir l'entretien sur MarianneTv
Entretien, propos recueillis par Kévin Boucaud-Victoire, Marianne, 3-9 juillet 2020 et sur MarianneTv
La Croix
Étienne Klein, Le Goût du vrai
« Le physicien Étienne Klein nous rappelle les dangers de parler avec assurance de sujets que l'on ne connaît pas. Car comme disait Bachelard, l'homme doit apprendre "à penser contre son cerveau" sinon il est en danger ! »
`
La Croix, 4-5 juillet 2020
Le Monde des livres
Tracts de crise
« Des intellectuels et des écrivains éclairent la pandémie et imaginent les mondes qui pourraient en naître. Un état des lieux, au fond, réjouissant, [offrant] un panorama de la pensée et de la littérature en France. »
Florent Georgesco, Le Monde des livres, 3 juillet 2020
Bulletin quotidien
Jean-Noël Jeanneney, Virus ennemi
« "La guerre", nous dit-on. Et d'autres : "Rien à voir...". M.Jean-Noël Jeanneney, [...] qui songe aux deux conflits mondiaux du XXe siècle, débusque, dans la crise sanitaire que nous affrontons, bien des concordances qui stimulent la réflexion [...]. Sur l'efficacité, en définitive, de la démocratie contre les assauts que lui livrent sans relâche, au centre du maelstrom, les passions totalitaires. »
Bulletin quotidien, 25 juin 2020
Sud Ouest
Jean-Noël Jeanneney, Virus ennemi
« Jean-Noël Jeanneney trace, dans ce texte vigoureux et subtil, le parallèle entre le discours d’Emmanuel Macron appelant à "la guerre contre le virus" et la mobilisation de la société et de l'État lors des deux guerres mondiales. [...] Éclairant. »
C.L., Sud Ouest, 14 juin
Elle
Nancy Huston, Hors-sol
« Comment et quoi écrire en cette période fragile ? Nancy Huston le raconte dans le très beau texte Hors-sol et nous confie son sentiment sur le monde d'aujourd'hui et de demain. De quoi déciller nos yeux embrumés. »
> Lire l'entretien sur www.elle.fr
Propos recueillis par Olivia de Lamberterie, Elle, 5 juin 2020
Le Soir
Gaspard Kœnig, Ralentir
« Je pense pour ma part qu’on peut introduire de la lenteur − dans le sens de "maîtrise du temps" − dans une société qui reste ouverte et mondialisée, mais beaucoup moins utilitariste et uniformisée, avec de vraies cultures qui reprennent leur autonomie, une société qui sacrifie un peu de bien-être, un peu de vitesse, un peu d’efficacité au nom d’éléments beaucoup plus anthropologiques. » Gaspard Kœnig.
> Lire l'entretien sur https://plus.lesoir.be
Propos recueillis par William Bourton, Le Soir, 22 mai 2020
L’Express
Gaspard Kœnig, Ralentir
« Dans son court texte Ralentir, inspiré de la lecture de Montaigne, [Gaspard Kœnig] pourfend "l’accélération perpétuelle, épuisante, destructrice". Entretien. »
> Lire l'entretien sur www.lexpress.fr
Propos recueillis par Thomas Mahler, L'Express, 20-27 mai 2020
Le Soir
Tracs de crise. Un virus et des hommes
« La collection Tracts de Gallimard renoue avec le plaisir de l'essai court, du coup de gueule, du pamphlet parfois, de la contradiction, de l'analyse. Dans ces temps de confinement [...] cette collection s'est muée en Tracts de crise. [...] Dans les circonstances que l'on vit, l'écrit a plus que jamais sa place pour nous aider à employer les mots justes, qui nous saisissent autant qu'ils nous libèrent. »
J.-C. V., Le Soir, 6 mai 2020
Réforme
Tracs de crise. Un virus et des hommes
« Avec "Tracts de crise", les Éditions Gallimard proposent des essais en prise avec le temps, nourris par les réflexions d'écrivains, de philosophes, d'historiens, de médecins... Durant cette période de crise, la collection s'est réinventée. Elle rend compte de ce qui se passe avec des visions singulières et fait revivre la formule de Giono : "Nous vivons les mots quand ils sont justes". »
I. W., Réforme, 23 avril 2020
Réforme
Marion Muller-Colard, Lettre à Lucie
« Dans un texte bref et profond, la théologienne s'adresse en toute humilité à Lucie, une infirmière qui a lancé un appel poignant, mais en apparence presque dérisoire. L'analyse philosophique de ce cri montre qu'il s'agit pour elle non plus seulement de sauver des vies, mais de rendre aux morts leur dignité. Un des rares fils rouges de l'humanité et de toutes les sociétés est de prendre soin des défunts et de leur vouer du respect. Un texte à lire, relire, et méditer. »
I. W., Réforme, 23 avril 2020
Libération/h2>
Didier Daeninckx publie Municipales. Banlieue naufragée
« Depuis sa parution le 13 février, il se vend comme des petits pavés. Municipales. Banlieue naufragée est un adieu et un réquisitoire. [...] [Il] fustige un "effondrement éthique" généralisé et ses conséquences : "Dans ces villes ghettoïsées pour partie par le clientélisme, les arrangements communautaires, la misère n’a cessé de prospérer." »
Claire Devarrieux, Libération, 28 février 2020
L'Express
Didier Daeninckx. Municipales. Banlieue naufragée
« La petite collection Tracts [...] fait encore des étincelles. Cette fois, c’est l’auteur de polars Didier Daeninekx, ex-banlieusard historique d’Aubervilliers, qui raconte la voyoucratie, les dérives du clientélisme et du communautarisme dans les villes autour de Paris. Un sujet on ne peut plus d’actualité à l’approche des municipales. »
L'Express, 27 février-4 mars 2020
Alternatives économiques
Régis Debray, Le Siècle vert
« L’exploitation de la nature par l’homme est réelle, mais celle de l’homme par l’homme également, ne l’oublions pas. À tout analyser au seul prisme vert, on remplace une amnésie par une obsession. [...] Le tout, comme toujours chez Debray, avec la culture, la langue et le style, pour un grand plaisir de lecture. »
Ch. Ch., Alternatives économiques, mars 2020
Usbek & Rica
Stéphane Velut. L’Hôpital, une nouvelle industrie
« Quarante-huit pages à la fois effrayantes, éclairantes et constructives – des pistes concrètes sont proposées – sur le malaise profond qui gangrène l’hôpital. »
> Lire l'entretien sur usbeketrica.com
Entretien, propos recueillis par Annabelle Laurent, Usbek & Rica, 22 février 2020
What's up doc
Stéphane Velut. L’Hôpital, une nouvelle industrie
« Le nouveau langage managérial qui s’est imposé au sein des pratiques hospitalières est symptomatique du mal de l’hôpital public qui est "profond", selon le Pr Stéphane Velut, l’auteur d’un ouvrage remarqué intitulé L’Hôpital, une nouvelle industrie. » Nous l’avons rencontré pour en savoir plus sur l’irruption de cette novlangue managériale au sein de l’hôpital public, qui permet notamment selon lui de fabriquer du consentement. »
> Lire l'entretien sur www.whatsupdoc-lemag.fr
Entretien, propos recueillis par Julien Moschetti, What's up doc, 21 février 2020
Paris Match
Régis Debray, Le Siècle vert
Régis Debray « prévoit que le futur aura une inquiétante teinte verte. Le grand soir écologique lui fait peur. D’autant qu’on n’y échappera pas ».
Gilles Martin-Chauffier, Paris Match, 20-26 février 2020
Philosophie magazine
Régis Debray, Le Siècle vert
« Avec son ironie lyrique habituelle, un brin ronchon, Régis Debray note l’engouement pour les pistes cyclables et le véganisme, notamment chez la jeunesse. Plus fin que certains de ses contemporains, il ne se contente toutefois pas de déplorer la disparition d’un monde, ne nie pas la précarité de l’espèce humaine, l’extinction animale de masse dont elle est responsable [...] En connaisseur des écueils de la religion historique, il rappelle simplement "la banale mésaventure des meilleures causes qui répondent à une difficulté en en suscitant bientôt une autre qui nous prend au dépourvu". »
V. de O., Philosophie magazine, mars 2020
Le Point
Didier Daeninckx. Municipales. Banlieue naufragée
Didier Daeninckx publie Municipales. Banlieue naufragée, dans lequel il raconte les petits arrangements et grandes compromissions qui gangrènent les systèmes municipaux. Édifiant.
> Lire l'entretien sur www.lepoint.fr
Entretien, propos recueillis par Hugo Domenach et Clément Pétreault, Le Point, 13 février 2020
La Nouvelle République
Stéphane Velut. L'Hôpital, une nouvelle industrie
« Dans un court essai, le Pr Stéphane Velut, neurochirurgien au CHU de Tours, livre une analyse glaçante de la novlangue managériale qui gouverne les mutations de l’hôpital. »
> Lire l'entretien sur www.lanouvellerepublique.fr
lanouvellerepublique.fr, 3 février 2020
slate.fr
Stéphane Velut. L'Hôpital, une nouvelle industrie
« L'auteur enrichit les analyses économiques développées par ailleurs en se penchant sur le foisonnement, rarement exploré, du langage managérial qui a envahi et étouffe l'hôpital public français. Où l'on retrouve quelques-unes des perversités de la novlangue imaginée par George Orwell dans son 1984. »
Jean-Yves Nau, slate.fr, 21 janvier 2020
La Transition d'Hervé Gardette sur France Culture
Régis Debray, Le Siècle vert
« Combattre les excès d’un système au service exclusif de l’humain, oui, mais attention à ne pas tomber dans l’excès inverse, qui consisterait à nous incliner, pire à nous effacer, devant les exigences supposées de nouvelles divinités. Il faut trouver, nous dit l’auteur du Siècle vert, un juste milieu, inventer un monde "sous la coprésidence du terreau et de l’horticulteur". »
>Écoutez la chronique sur France Culture
La Transition par Hervé Gardette, Les Matins de France Culture, 17 janvier 2020
Études
François Sureau, Sans la liberté
« Prêts à payer le prix de la liberté ? Cette question philosophique, qui contient toutes les autres, reçoit aujourd’hui en France une réponse qui saisit d’effroi François Sureau.»
Véronique Wiel, Études, janvier 2020
La jaune et la rouge
Arthur Dénouveaux, Antoine Garapon, Victimes, et après ?
« "Le tract est un texte assez dense qui se veut une ouverture au débat : que fait-on des victimes ? Pourquoi leur laisse-t-on une telle place dans les médias ? Pourquoi la société a-t-elle tellement envie de les entendre ? Comment peuvent-elles un jour cesser d’être victimes ? Est-ce que les institutions qui les protègent peuvent en venir à les enfermer dans un statut ? Est-ce qu’elles ne s’enferment pas elles-mêmes ?" Arthur Dénouveaux »
> Lire l'entretien sur www.lajauneetlarouge.com
Entretien, propos recueillis par Alix Verdet, La Jaune et la Rouge, janvier 2020
Actu-Juridique.fr
Arthur Dénouveaux, Antoine Garapon, Victimes, et après ?
« Dans un petit essai puissant, Victimes, et après ?, deux voix courageuses s’expriment et s’interrogent sur le statut de victime. [...]. En mêlant leurs regards croisés, l’un de victime, l’autre d’expert de victimes, les deux hommes livrent une réflexion décapante, évoquent l’enfermement qu’implique le statut de victime, les raisons pour lesquelles la société sacralise les suppliciés du terrorisme, abordent les moyens à mettre en place pour transcender cette expérience de rupture totale, afin d’essayer de se reconstruire après l’indicible. »
> Lire l'entretien sur www.actu-juridique.fr
Entretien, propos recueillis par Delphine Bauer, www.actu-juridique.fr, 13 janvier 2020
La Vie
Régis Debray. Le Siècle vert
« Le texte est vif, bref, neuf. [...] Debray n’ignore rien de "l’extraordinaire convergence de périls" que provoque le dérèglement climatique ou "l’épuisement des ressources de base". Mais ce qui l’intéresse, c’est la culture et le culte qui lui est lié. »
Jean-Pierre Denis, La Vie, 9 janvier 2020
« Quand l’écologie se fait religion, quand l’humour devient suspect, et quand le passé est enfermé dans un musée, Debray se fâche. Rencontre avec l’un des derniers intellectuels en liberté. »
> Lire l'entretien sur www.lavie.fr
Entretien, propos recueillis par Jean-Pierre Denis, La Vie, 9 janvier 2020
L'Opinion
François Sureau, Sans la liberté
«
Bien sûr il faut un ordre social. Mais dans une société de liberté, cet
ordre repose sur la considération que chaque citoyen doit accorder à la
liberté des autres. Il ne peut pas conduire à déléguer à un tiers, qui
n’est jamais innocent en ce domaine, et d’abord à l’État, la "régulation
de la liberté", à se faire juge à notre place de sa valeur. » François
Sureau
> Lire l'entretien sur www.lopinion.fr
Entretien, propos recueillis par Marie-Amélie Lombard-Latune, L'Opinion, du 27 au 28 décembre 2019
Le Monde
René Frégni, Carnets de prison
« Pendant de nombreuses années, l’auteur a rendu visite à des détenus pour leur faire découvrir l’écriture. Dans Carnets de prison,
il rend compte de son impuissance face à la misère et au manque
d’espoir, mais aussi de l’amour et de la fraternité. »
Philippe-Jean Catinchi, Le Monde, 18 décembre 2019
L'Humanité
Arthur Dénouveaux, Antoine Garapon, Victimes, et après ?
« "Devenir victime, cela arrive très vite, cesser de l’être, c’est
beaucoup moins facile..." Rescapé des attentats du 13 novembre 2015,
Arthur Dénouveaux, de l’association Life for Paris, publie avec
le magistrat Antoine Garapon une réflexion utile sur la condition
parfois aliénante de "victime du terrorisme".
Entretien. L'Humanité, 13 novembre 2019
Marianne
François Sureau, Sans la liberté
« Ce n'est pas de gaîté de cœur que François Sureau a pris la plume pour
défendre les libertés publiques. Il aurait "préféré ne pas" sortir du
bois, tel le scribe Bartleby, l'antihéros du roman d'Herman Melville,
mais il n'a pas voulu céder à la peur. Il s'est donc exécuté. Et cela
donne un "tract" qui égale, en justesse et largeur de vue, le Retour de l'URSS (1936) de Gide ou certains passages de Nous autres Français (1939) de Bernanos. »
Philippe Petit, Marianne, du 11 au 17 octobre 2019
LObs
François Sureau, Sans la liberté
«
"Les contrepoids institutionnels au pouvoir du ministre de l’Intérieur,
surtout en période d'insécurité grave, sont très faibles. Ainsi lors
des attentats, la charge de combiner les libertés publiques avec la
sécurité du citoyen paraît incomber au seul ministre de l'Intérieur. Cet
équilibre si difficile à atteindre traverse son seul esprit. On
s’attend à assister à des débats à l’intérieur du gouvernement .Or il
n’en est apparemment rien." François Sureau.
Bernard Cazeneuve revient sur son expérience au ministère de l’Intérieur. Il débat avec l’avocat François Sureau, auteur de Sans la liberté et ardent défenseur des droits fondamentaux. »
Propos recueillis par S. Courage et C. Amar, LObs, du 10 au 16 octobre 2019
La Croix
François Sureau, Sans la liberté
« Dans Sans la liberté, l’écrivain et avocat François Sureau nous
prend à témoin d’un rapide et dangereux délitement des libertés
publiques. Un texte ramassé, dense, au ton très personnel, dans lequel
transparaît à chaque ligne l’inquiétude de voir les enfants gâtés de la
modernité délaisser l’esprit de la liberté. »
Élodie Maurot, La Croix, 26 septembre 2019
Le Vif-L'Express
Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné
« Sylviane Agacinski invite, dans L’Homme désincarné, à prendre garde aux ravages de la marchandisation du corps humain. Entretien. »
Propos recueillis par Gérald Papy, Le Vif-L'Express, 10 au 16 octobre 2019
Le Figaro
François Sureau, Sans la liberté
« L’écrivain et avocat publie Sans la liberté, une diatribe étincelante contre les lois liberticides et une méditation profonde sur le déclin de la civilité. »
Eugenie Bastié, Le Figaro, 26 septembre 2019
Le Monde
François Sureau, Sans la liberté
« François Sureau, avocat aux conseils et écrivain, s’alarme du
désintérêt croissant des citoyens pour ce fondement de la démocratie
qu’est la liberté, tandis que les gouvernements grignotent l’État de
droit dans une indifférence totale. »
Le Monde, 24 septembre 2019
La Libre Belgique
Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné
« Dans un court texte intitulé L’Homme désincarné, la philosophe
française évoque les conséquences des évolutions législatives qui
attendent son pays, alors que l’idéologie "ultralibérale" encourage à
commercialiser jusqu’à nos propres corps. »
Bosco d'Otreppe, La Libre Belgique, 24 septembre 2019
L'Express
François Sureau, Sans la liberté
« Nous avons peur de tout : des attentats et de la police en tenue de
Goldorak, du patriarcat et de l'écriture inclusive, de l'oubli et de
l'excès de mémoire, du réchauffement climatique et du chômage. »
> Lire l'entretien sur www.lexpress.fr
Entretien, propos recueillis par Laureline Dupont et Anne Rosencher, L'Express, 25 septembre 2019
« Quand François Sureau plaide pour la liberté [...], l'auditeur ou le
lecteur est surtout percuté par l'urgence. Décapant. »
Laureline Dupont, L'Express, 23 septembre 2019
La Vie
Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné
« Sous couvert de nouveaux droits et d’une quête éperdue d’égalité, peut
naître, selon Sylviane Agacinski, une nouvelle forme d’oppression,
fruit du mariage fructueux entre la technique et le marché. Elle s’en
prend à la société libérale, au productivisme généralisé, où tout
devient achetable, même le corps. »
Pascale Tournier, La Vie, du 19 au 25 septembre 2019
Le Point
Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné
« Si Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a déclaré à maintes reprises que l'extension de la PMA "ne mettait pas en tension nos valeurs éthiques", Sylviane Agacinski, elle, voit les choses d'un autre œil. La féministe regrette notamment que tout soit désormais justifié au nom "des intérêts individuels et des demandes sociétales" que le droit est sommé de ne pas entraver. L'auteur de Corps en miettes et du Tiers-corps déplore également l'argument massue qui consiste à invoquer le principe d'égalité pour clore toute forme de débat. "La procréation, assistée ou non, n'a que faire des orientations sexuelles. Elle a revanche tout à voir avec l'asymétrie des deux sexes, qui ne sont, en la matière ni équivalents ni égaux", écrit Sylviane Agacinski, allant à rebours de sa famille politique. Pour la philosophe de l'incarnation, l'homme moderne veut aujourd'hui dominer la nature, changer sa nature et s'affranchir de la chair, de la mort et de la génération sexuée. Entretien.
> Lire l'entretien sur www.lepoint.fr
Propos recueillis par Valentine Arama, Le Point, 27 juillet 2019
Le Figaro
Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné
PMA-GPA : « C’est justement pour rappeler que cela ne va pas de soi que la philosophe Sylviane Agacinski a fourni un argumentaire aussi concis que limpide, publié sous le beau titre L’Homme désincarné dans la collection Tracts chez Gallimard. L’auteur de Corps en miettes et du Tiers-corps poursuit dans cet essai court (40 pages) et ciselé sa réflexion sur l’incarnation au temps des technologies de la reproduction. »
« La philosophe, dont les positions engagées agacent à gauche, développe un argumentaire limpide et nuancé dans un débat public souvent caricatural et approximatif. »
Eugénie Bastié, Le Figaro, 23 et 29 juillet 2019
La Croix
Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné
Sylviane Agacinski « développe, en un essai court et percutant, les
questions éthiques et politiques posées plus généralement par les
techniques de reproduction. Plus qu’anthropologiques, les arguments de
la philosophe reposent sur une défiance vis-à-vis de la constitution
d’un marché international de la procréation. »
Loup Besmond de Senneville, La Croix, 16 juillet 2019
Le Soir
Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné
« L’homme moderne veut dominer la nature et changer sa nature.
S’affranchir de la chair et surmonter son état de "mammifère
sous-développé". D’aucun(e)s rêvent même, progrès scientifiques aidants,
de produire leur descendance en laboratoire... Tout cela inquiète la
philosophe française Sylviane Agacinski qui, depuis de nombreuses
années, travaille sur les questions de genre et la bioéthique. Dans L’Homme désincarné [...],
elle nous invite à réfléchir sur ce qu’elle tient pour une dérive de
l’ultra-libéralisme. Entretien. »
> Lire l'entretien sur plus.lesoir.be
Propos recueillis par William Bourton, Le Soir, 9 juillet 2019
Livre Hebdo
Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné
« L’Homme désincarné de la philosophe Sylviane Agacinski traite
de la gestation pour autrui. Rappelant les principes fondamentaux de la
Déclaration des droits de l’homme de 1789 – "un homme ne peut se vendre
ni être vendu" –, elle alerte ; "La personne est devenue de plus en plus
fragile. L’effondrement de l’éthique et l’extension de l’idéologie
ultralibérale y sont pour quelque chose." »
Claude Combet, Livre Hebdo, 5 juillet 2019
L'Infirmière magazine
Cynthia Fleury, Le Soin est un humanisme
« Dans une réflexion sur l’hôpital comme sur les pratiques du monde
soignant et sur les espaces de formation et d’échanges qui y sont liés,
Cynthia Fleury invite à redonner sa juste place à la vulnérabilité, à
considérer l’existence de tous comme un enjeu propre. Le but ?
Promouvoir une vie sociale et politique fondée sur l'attention créatrice
de chacun à chacun. »
Ludivine Bénard, L'Infirmière magazine, juillet-août 2019
Marianne
Sylviane Agacinski, L'Homme désincarné
« "La biomédecine est mise au service de la production et des marchés
qu'elle génère". La philosophe Sylviane Agacinski publie dans la petite
collection Tracts de Gallimard un texte intitulé L’Homme désincarné. Une réflexion sur la production d’enfants en laboratoire ».
> Lire l'entretien sur marianne.net
Propos recueillis par Natacha Polony, Marianne, 28 juin-4 juillet 2019
La Croix
Cynthia Fleury, Le Soin est un humanisme
« Mon travail est de remettre le soin et l'éducation dans le domaine du
politique, voire de les concevoir comme fondements du bon gouvernement. »
Cynthia Fleury
> Lire l'entretien sur la-croix.com
Propos recueillis par Antoine Peillon, La Croix, 28 juin 2019
L'Humanité
Cynthia Fleury, Le Soin est un humanisme
« Un rappel ferme et ouvert [du] combat [de Cynthia Fleury] pour la "défense de l'exceptionnalité de l’homme". »
M.G., L'Humanité, 13 juin 2019
Décision Santé
Cynthia Fleury, Le Soin est un humanisme
« "Si les soignants ne sont plus aptes à soigner, le dernier étage de la
fusée est atteint. Cela oblige à une réforme complète du système."
Pourquoi le soin serait-il dispensé par les seuls soignants ? S'il est
un humanisme comme le proclame Cynthia Fleury, chacun d'entre nous peut
s'improviser selon le moment opérateur de soins, y compris des
politiques dont l'une des missions serait de soigner les soignants. Mais
serait-ce déjà trop tard ? »
> Lire l'entretien sur decision-sante.com
Propos recueillis par Gilles Noussenbaum, Décision Santé, 13 juin 2019
Challenges
Cynthia Fleury, Le Soin est un humanisme
« Après ses travaux sur la démocratie et sur le courage, l’enseignante aborde la question de la place du soin et de la santé dans les pays riches. Un texte bref et passionnant. »
Challenges, 6-12 juin 2019
Le Monde diplomatique
Régis Debray, L'Europe fantôme
«
Régis Debray refait le procès de l’Union européenne avec vélocité et
ironie. À l’agitation des grandes peurs, notamment sur les migrations,
il préfère la justesse des bons mots pour "retracer la trajectoire d’un
mouvement de foi" et débusquer la supercherie : "L’Européen a des
velléités mais, à la fin, il fait où Washington lui dit de faire, et
s’interdit de faire là où et quand il n’a pas la permission." »
Philippe Descamps, Le Monde diplomatique, juin 2019
Lire
Danièle Sallenave, Jojo, le Gilet jaune
«
Danièle Sallenave n’angélise pas les débordements, ni certaines
ambiguïtés de ce mouvement social inédit. Mais elle refuse de répéter
des erreurs vues lors de Mai-68, à savoir une séparation entre les
élites politiques et la rue (ou les ronds-points).»
Hubert Artus et Baptiste Liger, Lire, juin 2019
Sine Mensuel
Danièle Sallenave, Jojo, le Gilet jaune
«
L’académicienne s’insurge contre la violence de l’État, passe à sa
moulinette précise le mépris et l’inculture des politiciens, des
journalistes, des intellectuels, sans oublier de se remettre en cause,
elle, qui pourtant, mouille sa chemise et se bat pour une éducation
digne de ce nom. »
Martine Laval, Sine mensuel, juin 2019
L'Express
Cynthia Fleury, Le Soin est un humanisme
« Soigner est une chose ingrate, laborieuse, elle prend du temps, or ce temps est confisqué, souligne la philosophe et professeure au Cnam. Un propos d’actualité. »
L'Express, 29 mai-4 juin 2019
La Vie
Erri De Luca, Europe, mes mises à feu
Erri
de Luca est hanté par la Méditerranée transformée en cimetière. Les
migrants, sa douleur... L’écrivain démonte pied à pied "les mensonges"
de Matteo Salvini : non, l’Italie n’est pas "un pays d’invasion, mais
plutôt d’évasion" – plus de cinq millions d’Italiens résident
aujourd’hui officiellement à l’étranger. Non, les migrants les plus
nombreux ne viennent pas en Italie par la mer, mais par les frontières
terrestres – aides ménagères ukrainiennes et ouvriers albanais. "Il est
dérisoire de vouloir mettre un préservatif à la Botte !", ironise
l’écrivain. Lui voit un bel avenir à la "voie liquide" : "L’Europe a
besoin de la Méditerranée, puisque l’Afrique est le continent le plus
prometteur, par sa jeunesse et sa formidable croissance économique. Là
réside aussi notre intérêt vital." »
Marie Chaudey, La Vie, 23-29 mai 2019
Le Monde Science & Médecine
Danièle Sallenave, Jojo, le Gilet jaune
« L’académicienne rappelle que, si la culture générale est devenue le privilège des classes dominantes, l’acquisition de ces fondamentaux est aussi un outil de justice sociale. »
> Lire l'entretien sur lemonde.fr
Entretien avec Danièle Sallenave, propos recueillis par Frédéric Joignot, Le Monde, 21 mai 2019
L'Obs
Régis Debray, L'Europe fantôme
« Caustique, brillant, inclassable, Régis Debray a toujours pratiqué la parole dissidente. Dans L’Europe fantôme,
il porte une fois de plus la plume dans la plaie : "Nous sommes tous en
mal d’Europe, mais l’Europe nous fait mal", écrit-il. L’essai,
décapant, inaugure la nouvelle collection Tracts de la maison Gallimard,
reviviscence du lieu où étaient publiés dans les années 1930 des textes
d’intervention de Gide, de Thomas Mann ou de Giono. »
Entretien avec Régis Debray, propos recueillis par Marie Lemonnier,
L'Obs, 16-22 mai 2019
Le Dauphiné libéré
François Garde, La Position des pôles
« Aux
données historiques, géographiques, juridiques, naturaliste, François
Garde joint une observation de la portée symbolique, voire passionnelle,
qui entoure ces territoires. Sans adhérer à la force pathétique de
l'image de l'ours polaire qui dépérit, François Garde soutient dans ce
traité le rôle de marqueur écologique que jouent ces terres, ainsi que
leur fragilité. »
Delphine Chatrian, Le Dauphiné libéré, 5 mai 2019
Libération
Danièle Sallenave, Jojo, le Gilet jaune
« C'est un tout petit livre, écrit d'une traite par Danièle Sallenave. Presque un coup de sang. [...] Loin d'être un simple plaidoyer, Jojo, le gilet jaune s'alimente d'analogies historiques (Mai 68, la Commune), de références (Gérard Noiriel, Simone Weil) et de phrases entendues au quotidien par son auteure. S'il n'apprend rien de nouveau sur la fracture sociale, et même culturelle, il porte un regard généreux et un réjouissant décentrage sur ce "retour du social". »
Frédérique Roussel, Libération, 4-5 mai 2019
Marianne
Danièle Sallenave, Jojo, le Gilet jaune
« Dans Jojo, le gilet jaune, l’académicienne exprime l’élan de solidarité qu’elle a éprouvé dès le début pour le mouvement. Et qui a perduré, malgré “l’inacceptable”, pour ce que la protestation a révélé de notre société. Entretien. »
> Lire l'entretien sur marianne.net
Entretien avec Danièle Sallenave. Propos recueillis par Philippe Petit, Marianne, 26 avril-2 mai 2019
La Croix
Danièle Sallenave, Jojo, le Gilet jaune
«
La formule [Jojo le Gilet jaune] donne, c'était irrésistible, le titre
du livret écrit au galop de Danièle Sallenave. Galop de la pensée
éclairée, car le savoir très profond de l'académicienne lui permet de
mettre en perspective les derniers événements avec nombre d'épisodes
historiques (Gérard Noiriel est une référence), de données sociologiques
(Christophe Guilluy, notamment) et de réflexions philosophiques
(Simone Weil ou Daniel Bensaïd), dans un style limpide qui donne à cet
essai le naturel d'un récit, presque d'une nouvelle.
Voir, écouter, sentir et discuter, avant de juger et de diffamer est aussi la leçon de Jojo le Gilet jaune. »
Antoine Peillon, La Croix, 25 avril 2019
L'Obs
Danièle Sallenave, Jojo, le Gilet jaune
Danièle Sallenave a écrit « un court plaidoyer intitulé Jojo, le gilet jaune, en référence à la petite phrase présidentielle prononcée cet hiver. Pour l'académicienne, ce fut l'offense de trop. "Dans Jojo, il y a affreux jojo", nous explique-t-elle [...] On attendait depuis longtemps la force tranquille qui opposerait des arguments et du talent à ces grands diplômés au cœur froid qui ont remisé le Code de l'Hypocrisie et montré aux protestataires un visage mauvais. Ce sera Danièle Sallenave. "J'ai écrit ce livre pour répondre à la condescendance des "élites" envers les "gilets jaunes". Elle m'est insupportable." »
Anne Grignon, L'Obs, 25 avril 2019
L'Humanité
Pierre Bergounioux, Faute d'égalité
« Il y a un mot qui revient souvent, "celui de dignité", dit Pierre Bergounioux dans Faute d’égalité, où il récapitule en quelques pages, à la façon de Karl Marx, l’histoire de l’Europe élevée à la dignité de l’esprit. Mais qui fait l’histoire ? L’inconscient - c’est du moins ce que Bourdieu, après Durkheim, soutenait. Que l’inconscient n’est pas, comme l’avance Freud, "l’infantile en nous", mais l’histoire, "présente, tout entière, dans l’objectivité et la subjectivité des agents qui font l’histoire". »
Didier Pinaud, L'Humanité, 18 avril 2019
Le Berry républicain
Pierre Bergounioux, Faute d'égalité
«
Pierre Bergounioux analyse le soulèvement social des "gilets de la
détresse" à la lumière de la construction du monde occidental et du rêve
égalitaire français qui bute depuis plusieurs décennies contre une
politique "obstinément conservatrice" et revendique aujourd'hui "la
dignité". »
Jean-Marc Laurent, Le Berry républicain, 14 avril 2019
Le Soir
Danièle Sallenave, Jojo, le Gilet jaune
Une vision « revigorante parce que, le phénomène décrit avec les mots de l’écrivain, du penseur, du citoyen, on peut sans doute commencer à échafauder de possibles solutions. Qui, on le sait, seront longues et malaisées à mettre en place, parce qu’elles nécessitent une révolution des esprits. »
Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, 13 avril 2019
Politis
Erri De Luca, Europe, mes mise à feux
« Après Régis Debray et avant Pierre Bergounioux, c’est Erri De Luca qui, sollicité comme Européen fervent, affirme ici que "le remède obligatoire et immunitaire reste la lecture des livres du monde. Je leur dois d’être porteur de citoyennetés variées et de fraternité européenne". Puisse ce "tract" contribuer, grâce à ces "mises à feu", à nourrir sans relâche une "Europe ouverte et humaniste" ! »
Politis, du 11 au 17 avril 2019
Le Soir
Erri De Luca, Europe, mes mise à feux
« Avec Erri De Luca, jamais de convenu, bien entendu. Il nous offre l’image d’une Europe ouverte et humaniste, sa vision d’une communauté humaine au-delà des frontières. Et il insiste sur le rôle de la littérature contre le racisme et le nationalisme : "Le remède obligatoire et immunitaire reste la lecture des livres du monde". »
Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, 6 avril 2019
L'Express
Erri De Luca, Europe, mes mise à feux
« [Erri De Luca] ne pouvait qu’être enfourché par la question migratoire. Il le rappelle dans son tract sur l’Europe : "Il s’agit de l’histoire majeure de ce siècle, pire que l’esclavage d’hier. Le corps humain est devenu la marchandise la plus rentable à transporter sur la Méditerranée." Et d’exhorter l’Europe, qui a empêché les guerres, à ne pas se verrouiller "dans son hospice de luxe", mais à œuvrer pour une grande zone méditerranéenne. "Sur ce continent, le racisme n’a pas de fondement biologique... Ceux qui éprouvent le sentiment de nationalisme, périmé par l’Histoire, exaltent une part d’eux-mêmes contre toutes les autres." »
Marianne Payot, L'Express, 3-9 avril 2019
Marianne
Régis Debray, L'Europe fantôme
« Une nation, rappelle Debray, repose toujours sur "un catalyseur, une frontière et une fable". Le troisième terme, à même d’enflammer l’imagination et de nourrir l’estime de soi, est aujourd’hui le grand oublié de ceux qui prétendent refonder l’Europe sur ses nations... Avis aux souverainistes ! »
> http://bit.ly/2H5YOt6
Laurent Ottavi, Marianne, 29 mars-4 avril 2019
Le Figaro
Régis Debray, L'Europe fantôme
« En quarante-huit pages brillantes, foisonnantes et d'une profondeur historique remarquable, le styliste dépeint l'utopie européenne et ses soubassements spirituels. Le projet européen est, selon lui, davantage une religion qu'une entreprise politique. C'est pourquoi, soutient [Régis Debray], malgré l'échec politique de l'Union européenne, nos dirigeants continuent d'y croire. Comme hantés par l'Europe fantôme. »
Entretien avec Régis Debray. Propos recueillis et présentés par Alexandre Devecchio et Étienne Campion, Le Figaro, 30-31 mars 2019
L'Humanité
Erri De Luca, Europe, mes mise à feux
« Dans cette fournaise sinistre, le cri d’Erri de Luca, Europe, mes mises à feu (Gallimard, "Tracts", 2019), reste un plaidoyer pour une Europe disparaissante, toujours vaillante dans l’imaginaire, mais hélas terriblement chahutée aujourd’hui. »
Cynthia Fleury, L'Humanité, 22 mars 2019
Le Monde des livres
Erri De Luca, Europe, mes mise à feux
« C’est avec la culture qu’on devrait pétrir les jeunes citoyens de cette merveilleuse "zone franche de la liberté d’expression" que demeure encore l’Europe. Car "le meilleur remède aux pathologies que sont le racisme et le nationalisme" reste selon [Erri De Luca] "la lecture des livres du monde". »
Florence Noiville, Le Monde des livres, 15 mars 2019
La Vie
Erri De Luca, Europe, mes mise à feux
« Parce qu’il aime l’Europe des rues et des marchés, l’Europe "comme uneforêt de gens", l’auteur en appelle directement à notre sens des responsabilités et à notre vote de citoyens : ceux qui refusent l’asile aux migrants sont implacablement "ceux qui les noient". »
M.C., La Vie, 14-20 mars 2019
L'Humanité
Régis Debray, L'Europe fantôme
« Dans son nouvel essai, L’Europe fantôme (Gallimard), le philosophe et médiologue analyse la débandade intellectuelle comme le délitement politique de cette UE en crise historique. D’une simple phrase à l’ironie définitive, il nous prévient : "Au Ve siècle, on attendait le Christ, c ’est l’Église qui est venue. Au XXe, on attendait Érasme, c’est M. Moscovici qui est arrivé." Nous pourrions en rigoler de bon cœur ; sauf que Régis Debray ne plaisante pas du tout. À ses yeux, l’affaire est trop grave, trop sérieuse pour se permettre non pas d’y croire encore - à voir - mais simplement d’espérer, ce qui, venant de lui, nous incite à une réflexion à la hauteur de l’événement. »
Le bloc-notes de Jean-Emmanuel Ducoin, L'Humanité, 8 mars 2019
Le Monde des livres
Erri De Luca, Europe, mes mise à feux
« C’est avec la culture qu’on devrait pétrir les jeunes citoyens de cette merveilleuse "zone franche de la liberté d’expression" que demeure encore l’Europe. Car "le meilleur remède aux pathologies que sont le racisme et le nationalisme" reste selon [Erri De Luca] "la lecture des livres du monde". »
Florence Noiville, Le Monde des livres, 15 mars 2019
La Vie
Erri De Luca, Europe, mes mise à feux
« Parce qu’il aime l’Europe des rues et des marchés, l’Europe "comme uneforêt de gens", l’auteur en appelle directement à notre sens des responsabilités et à notre vote de citoyens : ceux qui refusent l’asile aux migrants sont implacablement "ceux qui les noient". »
M.C., La Vie, 14-20 mars 2019
L'Humanité
Régis Debray, L'Europe fantôme
« Dans son nouvel essai, L’Europe fantôme (Gallimard), le philosophe et médiologue analyse la débandade intellectuelle comme le délitement politique de cette UE en crise historique. D’une simple phrase à l’ironie définitive, il nous prévient : "Au Ve siècle, on attendait le Christ, c ’est l’Église qui est venue. Au XXe, on attendait Érasme, c’est M. Moscovici qui est arrivé." Nous pourrions en rigoler de bon cœur ; sauf que Régis Debray ne plaisante pas du tout. À ses yeux, l’affaire est trop grave, trop sérieuse pour se permettre non pas d’y croire encore - à voir - mais simplement d’espérer, ce qui, venant de lui, nous incite à une réflexion à la hauteur de l’événement. »
Le bloc-notes de Jean-Emmanuel Ducoin, L'Humanité, 8 mars 2019