Tracts (N°8) - Sans la liberté

Tracts (N°8) - Sans la liberté

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"Personne d’autre que le citoyen libre n’a qualité pour juger de l’emploi qu’il fait de sa liberté, sauf à voir celle-ci disparaître. Ainsi la loi ne peut-elle permettre à l’État de restreindre abusivement la liberté d’aller et venir, de manifester, de faire connaître une opinion, de s’informer, de penser pour finir." François Sureau Lorsque Chateaubriand déclare que "sans la liberté il n’y a rien dans le monde", ce n’est pas seulement un propos de littérateur. Il exprime cette vérité trop souvent oubliée que "sans la liberté", il n’y a pas de société politique, seulement le néant de ces individus isolés auquel l’État, porté à l’autoritarisme et à l’ordre moral, a cessé d’appartenir. Tel est bien le danger de la démocratie moderne que François Sureau s’emploie ici à désigner tant dans nos mœurs sociales que dans notre vie politique et, sans concession, à la lumière de nos responsabilités individuelles et collectives. L’homme est voué à la liberté ; il lui revient continûment, avec "patience et souffle", d’en reformuler le projet politique et de n’y rien céder.

Détails du livre

À propos de l'auteur

François Sureau

François Sureau est né en 1957 à Paris. Ancien membre du Conseil d’État, il est aujourd’hui avocat à Paris. Écrivain, il a déjà publié aux Éditions Gallimard La corruption du siècle (collection Blanche, 1988), L’infortune (collection Blanche, 1990, Folio n° 2429), L’aile de nos chimères (collection Blanche, 1993, Folio n° 2429), Les Alexandrins (collection Blanche, 2003), La chanson de Passavant (collection Blanche, 2005), L'obéissance (collection Blanche, 2007, Folio n° 4805), adapté en BD par Franck Bourgeron (Futuropolis, 2009), Inigo (collection Blanche, 2010, Folio n° 5345), Sans bruit sans trace (collection Blanche, 2011).

Commentaires

Nous devons continuer à écrire son nom

« Rogner sur ses libertés sous prétexte de sûreté ou de sécurité revient à s'asservir, se soumettre. Faut-il interdire telle ou telle pensée ou les combattre ? La morale (ou la "moraline" comme dit Onfray) ou le débat ? Etre infantilisé, mis sous tutelle ou penser, réfléchir, entendre, comprendre pour au final apprendre ou se reprendre ? Quoi de pire de la "morale légale" ou la "bien-pensance" ? Aller, un petit rappel de Paul Eluard "Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté." »

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