Tracts (N°15) - Idolatrie de la vie

Tracts (N°15) - Idolatrie de la vie

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En tant qu’il commande un respect absolu, le sacré se trouvait anciennement placé au dessus de la vie. C’est pourquoi il pouvait, le cas échéant, réclamer le sacrifice de celle-ci. Comment la vie nue en est-elle venue à prendre elle-même la place du sacré ? Au point que sa conservation, comme l’a montré la crise engendrée en 2020 par l’épidémie de coronavirus, semble bien être devenue le fondement ultime de la légitimité de nos gouvernements. Que cela apprend-il du rapport des populations à la politique, au pouvoir ? À quelles servitudes nous disposons-nous, si nous accordons à la « vie » la position suprême ?

Détails du livre

À propos de l'auteur

Olivier Rey

Olivier Rey est mathématicien et philosophe, membre de l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (CNRS/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il est l’auteur de deux romans dont Après la chute (PGDR, 2014), et d’essais dont Le Testament de Melville (Gallimard, 2011), Une question de taille (Stock, 2014), Leurre et malheur du transhumanisme (Desclée de Brouwer, 2018).

Commentaires

Bonne vie contre vie nu(ll)e

« J'ai bien aimé ce court essai : il y a du style de l'érudition, un foisonnement d'idées -assez inégales- et quelques formules bien trouvées. Mais tout ça n'est pas très structuré, l'auteur semble plutôt procéder par association d'idées et autres digressions. Il y a par exemple beaucoup de notes, des commentaires sur certains mots (santé, humaniste) et ces commentaires sont eux-même annotés ! J'ai vraiment eu besoin de relire le texte ainsi que mes propres notes pour comprendre "l'esprit" de ce livre. Je suis globalement en désaccord avec la pensée de l'auteur. Ceci dit je le trouve assez doué pour pointer certains excès que l'on vit actuellement. Je recommande donc cet espèce de pamphlet aux lecteurs curieux et désireux d'entendre un son de cloche différent concernant cette période pandémique si particulière que l'on vit actuellement. »