
« C’est contre le cinéma que le cinéma doit se faire. En particulier s’il veut, au sein du nouveau monde des images, incarner le plus précieux, le plus vital : la liberté de penser, d’inventer, de chercher, d’errer et de se tromper, en somme d’être l’antidote. » Olivier Assayas
Constat fait de l’absence de pensée théorique du cinéma contemporain et de l’effacement de la cinéphilie, que nous reste-t-il pour penser ce que l’on persiste à appeler le septième art? Penser, c’est-à-dire donner du sens aux pratiques des réalisateurs, dépasser la fragmentation et la dépersonnalisation de leur oeuvre dans l’industrie des flux numériques… et justifier aussi qu’on puisse encore résister à l’attraction des plateformes au nom d’un cinéma indépendant et libre, avec l’éthique et les fins qui lui sont propres.
Ce texte a été écrit pour le site belge Sabzian, proposant chaque année à un réalisateur d'établir un état des lieux du cinéma.Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
48 -
Thème
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Collection
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Série