11 avril 2024
Tracts (N°56) - «La dernière guerre ?». Palestine, 7 octobre 2023 - 2 avril 2024
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« Pour divorcer, il eût fallu avoir été déjà mariés, quand ce conflit était né dans l’impossibilité même d’une union. »
Elias Sanbar
Il suffit de remonter à ce qui oppose les sociétés palestiniennes et israéliennes depuis 1948 pour comprendre ce qu’il y a d’existentiel, de part et d’autre, dans le conflit qui, depuis les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023, a placé Gaza sous les bombes et causé des pertes effroyables dans sa société civile. La naissance d’Israël, et les deux guerres qui l’ont précédée et suivie, s’est jouée sur un socle d’injustice : la négation du droit des Palestiniens à résider sur leur terre. Ce point presque aveugle de la tragédie en cours est bien la source de toutes les désolations ; il réduit à néant tout ce qui, depuis des décennies, a pu faire espérer un horizon de partage, de reconnaissance et de cohabitation pacifiée. Jusqu’à conduire, presque fatalement, à cette « dernière guerre », selon les termes d’Israël…
L’épilogue d’épisodes dilatoires qui, à défaut d’annoncer des jours radieux délivrés de la menace souterraine du terrorisme, conduirait à l’éviction des Palestiniens hors des terres « israéliennes » et à la négation définitive de leur droit au retour. Une sortie de scène irréversible, au mépris du droit international, dont nul ne saurait douter qu’elle ne conduise à de pires malheurs.
- Éditeur Editions Gallimard
- Langue fre
- Nombre de pages 48
- Protection Watermark
- Thèmes LITTÉRATURE GÉNÉRALE, Essais littéraires, Actualités, Reportages
- Collection Tracts/Gallimard
«Un regard nécessaire sur le conflit israélo-palestinien.»
Julie Connan, La Croix, 10 juin 2024
La reconnaissance d'un État palestinien «était une très bonne solution. Vous savez pourquoi? Parce que cela imposait une période sans guerre, plus une gestion de voisinage. La paix réelle serait venue du voisinage, pas du fait qu’il n’y a plus de guerre.»
Elias Sanbar, propos recueillis par Philippe Gélie, Le Figaro, 26 juin 2024
«La guerre est en cours. II n’y a pas de conflit qui n’ait de solution. Cela ne marchera que si une partie et l’autre ont le sentiment que la justice est au rendez-vous. Sinon, le conflit re-explosera. Quant à deux États, je n’y crois plus. La réalité du terrain en a anéanti définitivement la possibilité.»
Elias Sanbar, propos recueillis par Muriel Steinmetz, L'Humanité, 24-26 mai 2024
«L'indignation et l'analyse ne font pas toujours bon ménage. Une des vertus de l'opuscule "La Dernière Guerre ?", que publie Elias Sanbar, est de mêler harmonieusement ces deux registres.»
Jean-Philippe Rémy, Le Monde, 16 mai 2024
«Ce tract poursuit le travail dans lequel s’est investi Elias Sanbar depuis des décennies. Celui de l’écriture, de la documentation, de la traduction, et de la lutte contre l’effacement et contre l’oubli.»
Ziad Majed, L'Orient littéraire, 9 mai 2024
«C’est la première fois qu’Israéliens et Palestiniens se retrouvent en tête à tête: dans toutes les autres guerres, les pays voisins étaient parties prenantes. Cette guerre en tête à tête nous ramène à la question fondamentale: est-il encore possible de chercher une solution de paix?»
Elias Sanbar, propos recueillis par Pascal Riché, Le Nouvel Obs, 11-17 avril 2024