William Bourdon, Vincent Brengarth
"Personne d’autre que le citoyen libre n’a qualité pour juger de l’emploi qu’il fait de sa liberté, sauf à voir celle-ci disparaître. Ainsi la loi ne peut-elle permettre à l’État de restreindre abusivement la liberté d’aller et venir, de manifester, de faire connaître une opinion, de s’informer, de penser pour finir." François Sureau
Lorsque Chateaubriand déclare que "sans la liberté il n’y a rien dans le monde", ce n’est pas seulement un propos de littérateur. Il exprime cette vérité trop souvent oubliée que "sans la liberté", il n’y a pas de société politique, seulement le néant de ces individus isolés auquel l’État, porté à l’autoritarisme et à l’ordre moral, a cessé d’appartenir. Tel est bien le danger de la démocratie moderne que François Sureau s’emploie ici à désigner tant dans nos mœurs sociales que dans notre vie politique et, sans concession, à la lumière
de nos responsabilités individuelles et collectives. L’homme est voué à la liberté ; il lui revient continûment, avec "patience et souffle", d’en reformuler le projet politique et de n’y rien céder.
Dettagli libro
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Editore
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Testo originale
Sì -
Lingua
Francese -
Lingua originale
Francese -
Data di pubblicazione
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Numero di pagine
59 -
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Sull'autore
François Sureau
François Sureau est né en 1957 à Paris. Ancien membre du Conseil d’État, il est aujourd’hui avocat à Paris. Écrivain, il a déjà publié aux Éditions Gallimard La corruption du siècle (collection Blanche, 1988), L’infortune (collection Blanche, 1990, Folio n° 2429), L’aile de nos chimères (collection Blanche, 1993, Folio n° 2429), Les Alexandrins (collection Blanche, 2003), La chanson de Passavant (collection Blanche, 2005), L'obéissance (collection Blanche, 2007, Folio n° 4805), adapté en BD par Franck Bourgeron (Futuropolis, 2009), Inigo (collection Blanche, 2010, Folio n° 5345), Sans bruit sans trace (collection Blanche, 2011).