Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
10 -
Thème
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Collection
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Série
À propos de l'auteur
René Frégni
Commentaires
Françoise L
Je… nous…je…
« Et qu’en est-il d’eux, d’elles, amalgamés dans ce « nous » qui s’oppose à votre « je » ?
Celles, ceux qui n’ont pas passé leur « journée à refendre les bûches sous les quatre grands chênes » et échanger quelques mots avec leur chat.
Celles, ceux qui n’ont pas « quelques mois pour regarder le printemps, écouter le printemps, marcher dans le printemps» et qui ne voient pas pousser les géraniums sauvages.
Celles, ceux qui souffrent d’eczéma, de maux de tête, d’insomnies, d’asthme, de surmenage, … et se lèvent pourtant chaque matin – et depuis des années, parfois plus de trente-six ans - pour soulager la douleur, veiller à l’éducation, à la santé physique ou mentale de leurs semblables, de leurs voisins, de leur famille, de leurs « proches » lointains
Celles, ceux qui, au mépris de ce virus que vous nommez celui de la « dernière chance », fabriquent et apportent aux autres les biens de première nécessité : denrées alimentaires, eau, électricité, journaux, courriers, livres, messages sur la toile…
Celles, ceux qui perdent leur souffle, sentent que le temps - et ce printemps - leur échappent.
Celles et ceux qui – comme vous – ont besoin « de douceur et de beauté », de nature, de silence, d’air pur, d’espace, de paix… et n’en n’ont pas. »
Caroline da silva
C est beau
« C est ç a, c est exactement ç a. »
Benoît Robinne
Frimas
« Ce matin, malgré la fraîcheur printanière, c’est en pensant à votre tract, cher René, que je partis musarder au tréfonds de la forêt en compagnie de mon fidèle labrador. Grâce à vos mots, les odeurs, les couleurs et la vie ont repris leur juste place. J’ai aimé le coassement provenant de la mare, la silhouette du faon s’évaporant dans les buissons et l’envol du héron cendré. Avec quel émerveillement , je suivis les zigzags des bourdons sur un tulipier du Mexique.
Définitivement, je me surprends à espérer un long confinement. Merci René »